Dr ASSOUMANA Hassoumi
Dr. Assoumana HASSOUMI
Titre de la contribution
«L’IA comme garde-fou contre le greenwashing en Afrique »

Biographie de l’auteur

Dr ASSOUMANA Hassoumi est titulaire d’un Doctorate of Business Administration (DBA) obtenu conjointement au Business Science Institute et à l’Université Jean Moulin Lyon III. Depuis 2008, il a occupé plusieurs fonctions dans le domaine financier et de la gestion. En 2008, il a rejoint l’Autorité de Régulation Multisectorielle (ARM) en tant qu’Analyste financier, et en 2013 il a été nommé Directeur Comptable et Financier.

Il est actuellement Directeur du cabinet Ap’Exper, spécialisé dans les activités d’études, de conseil et de formation. Parallèlement, il exerce en tant qu’enseignant vacataire, apportant son expertise aux étudiants et professionnels dans son domaine.

Le Dr ASSOUMANA est également membre de l’Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés (ONECCA) au Niger, où il contribue activement à la profession comptable.

Résumé de la contribution

Dans un contexte où le développement durable est un enjeu mondial crucial, le greenwashing, qui consiste en des déclarations environnementales trompeuses sans actions réelles, se répand rapidement, notamment en Afrique. Ce phénomène nuit à la crédibilité des politiques climatiques, détourne les financements destinés à la transition écologique et affaiblit la confiance des populations envers les acteurs publics et privés. L’intelligence artificielle (IA), grâce à des techniques comme le traitement automatique du langage naturel et la vision par ordinateur, offre des outils novateurs pour détecter et prévenir ces pratiques en analysant des documents, des campagnes publicitaires, des données financières et des images satellites afin de confronter les discours aux réalités. La communication s’appuie sur trois axes : les méthodes et outils d’IA pour identifier le greenwashing, des cas concrets en Afrique (notamment au Kenya, Nigéria, Afrique du Sud et Ghana) adaptés aux contextes locaux, et enfin la nécessité d’un cadre de gouvernance africain pour garantir transparence, éthique et souveraineté des données. L’IA apparaît donc comme un levier technologique puissant pour renforcer la responsabilité environnementale et la fiabilité des engagements climatiques sur le continent africain.